2010
Participation de la société Manolosanctis – BD en ligne gratuites – bd, manga, humour, adulte. Donnez votre avis et participez.
Site web : http://www.manolosanctis.com
Quel problème essayez-vous de résoudre ?
Le marché de la BD est très important (320M€) mais relativement saturé par un grand nombre de nouveautés (4500 par an) parmi lesquelles les lecteurs ont du mal à s’y retrouver. Au même titre que l’industrie de la musique, de nouveaux schémas de promotion des albums doivent être trouvés, en se basant notamment sur l’émergence de la BD sur internet (15000 blogs d’auteurs) et du démarrage de l’édition numérique.
Quelle est votre solution ?
Manolosanctis est une maison d’édition participative. Fonctionnant comme un « YouTube » de la BD, elle permet à de jeunes auteurs de diffuser leurs créations. Les albums les plus plébiscités du site sont édités en version papier et proposés à la vente sur le site et dans les réseaux physiques (Fnac, Virgin, Cultura, spécialistes…).
Le modèle permet, grâce à des mécanismes communautaires simples, de créer un rapport affinitaire fort entre les produits et les internautes et ainsi d’en assurer la promotion de proche en proche.
Quels sont vos concurrents ?
Les concurrents de Manolosanctis sont de 3 types :
– les maisons d’édition historiques (Dargaud, Dupuis, Delcourt, Casterman, Soleil…) possédant un catalogue et une notoriété considérables, mais restant hermétiques à tous les nouvelles modèles de production et de promotion sur internet
– des plateformes web d’hébergement (webcomics.fr, blogsbd.fr) gérées généralement par des passionnés et n’ayant pas de réelle vocation commerciale
– un nouvel entrant (sandawe.com) transposant les mécanismes de crowdfunding à la BD.
Quelles différences par rapport aux autres solutions ?
Manolosanctis est un modèle participatif complet permettant de faire entrer la BD dans l’ère du web 2.0. Alliant communautaire et édition traditionnelle, Manolosanctis est le seul modèle éditorial à la fois robuste et novateur.
Quel modèle économique ?
Le modèle économique de départ est solide et éprouvé : c’est celui d’une maison d’édition. Il repose donc sur la vente d’albums papier. Les relais de croissance à plus long terme envisagés dépendront du démarrage de l’édition numérique de BD, pour laquelle 2010 représente un jalon fort avec la sortie de l’iPad.
Présentation de l’équipe
Manolosanctis est portée par 3 co-fondateurs aux profils très complémentaires :
– Arnaud BAUER (Centrale Nantes + ESSEC), ex-consultant en Stratégie et Président
– Mathieu WEBER (Centrale Nantes + université d’Heindoven), ex-consultant IT et Directeur Technique
– Maxime MARION (Beaux-Arts + Arts Décoratifs de Paris), Directeur de l’Edition
Quels sont vos besoins actuels ?
La société est aujourd’hui en phase de très forte croissance : explosion du nombre de membres, d’albums et de lectures enregistrées sur le site, intensification de la production éditoriale. Les aspects financiers étant maintenant sous contrôle, les besoins sont aujourd’hui essentiellement RH et organisationnels.
Comment résumeriez-vous votre projet en 10 mots maximum ?
Manolosanctis est le nouvel acteur innovant de référence dans l’édition.
« Il faut en finir avec les à-valoirs », telle pourrait être la devise de cet éditeur si « innovant »
Manolosanctis contribue à détruire le statut déjà précaire des auteurs BD dans l’espace francophone. Il le fait tout en se faisant passer pour un mécène qui donne sa chance aux amateur.
S’appuyant sur le bon vieux levier du désir de tout créateur de voir sa production publiée, ces « audacieux » managers font reposer entièrement le prix du travail de création sur leurs auteurs.
L’éditeur n’est plus celui qui accompagne quelques auteurs qu’il a sélectionné, l’exploitant asservi une masse de travailleurs pour O euros O centimes en leur faisant miroiter la réussite de quelques uns.
C’est la forme la plus achevée du cynisme capitaliste, de nombreux secteurs économiques rêveraient de pouvoir en faire autant.
Bonjour,
je découvrez tout juste votre commentaire et vous avoue être quelque peu surpris par votre réaction ! Manolosanctis n’est pas, comme vous le dites, une forme achevée du cynisme capitaliste, même un simple jeune éditeur qui tente une approche plus contemporaine de l’édition de BD. Notre approche est de lancer de jeunes auteurs prometteurs en leur donnant autant d’à valoir que ce que les placements d’un jeune éditeur comme nous peuvent laisser espérer. Et au rang des éditeurs indépendants, nous n’avons pas à rougir des montants, loin de la ! Pour ce qui est du reste, nous tentons toujours de sortir des albums avec une réelle profondeur des thématiques et soignons au maximum la finition.
Je vois difficilement en quoi notre démarche pourrait être qualifiée de cynique ou d’opportuniste. Si nous voulions être réllement des as du cynisme, nous ferions de la BD gros nez financée par les internautes
N’hésitez pas à m’envoyer un mail perso (via manolosanctis par exemple – pseudo Arnaud) pour que nous puissions discuter de tout cela plus en détail.