Participation de la société ONNI – En orbite autour de vos idées, ONNI créé des récits à explorer sur tablettes.

Site Web : http://www.onni.fr/

1 – Quel problème essayez-vous de résoudre ?

Les jeunes enfants passent beaucoup de temps sur les tablettes. Les activités numériques auxquelles ils sont confrontés ne sont pas toujours adaptées à leurs besoins.

Les parents sont donc assez réfractaires à tout ce qui est lié au numérique. Ils n’ont pas envie que leurs enfants restent “scotchés” aux écrans.

Pour ce qui est des livres numériques, nous sommes généralement confrontés à des produits qui ressemblent trop aux livres papiers. Le support numérique n’est globalement pas encore utilisé pour créer une nouvelle sorte de récit illustré et interactif que permettent les nouveaux usages que proposent les tablettes.

 

2 – En quoi consiste votre solution ?

En utilisant un médium que les enfants maîtrisent, les tablettes, nous cherchons à leur faire aimer les histoires. Nous créons des récits illustrés et interactifs, avec pour objectif de faire participer l’enfant au récit. Nous souhaitons que l’enfant se sente investi dans sa lecture, afin de l’amener à mieux comprendre les intrigues.

Nous faisons une distinction entre les passages de lecture et de jeux. Nous préférons que l’enfant fasse une pause dans sa lecture plutôt que de le polluer avec des interactions anecdotiques. Ces jeux sont toujours en lien avec le récit afin de compléter l’intrigue par l’action du lecteur et ainsi développer une autre compréhension de l’histoire.

 

3 – A combien estimez-vous la taille de votre marché ?

Le marché de l’édition numérique est en perpétuel croissance. Entre 2014 et 2015 il est passé de 10 à 15%.

Nous proposons des livres numériques en trois langues : français, anglais et arabe afin de toucher un public plus large.

 

4 – Quels sont vos concurrents ?

Nos concurrents directs sont les éditeurs numériques jeunesse indépendants : La Souris qui Raconte, l’Apprimerie, e-Toiles édition, SlimCriket etNosy Crow.

Les grands éditeurs papiers tel que Gallimard, Flamarion, Albin Michel et Bayard s’investissent petit à petit dans le numérique. Ils proposent souvent un équivalent numérique à leur sortie papier, sans véritable innovation quant au support. Pour cela, ce sont des concurrents indirects.

 

5 – En quoi vous différenciez-vous de vos concurrents ?

Nous avons choisi l’“app” plutôt que le e-pub. Nous nous sentons plus libres avec ce format qui permet plus de possibilités interactives.

Ce que nous faisons est à la frontière du livre, du dessin animé et du jeu vidéo, alors nous souhaitons revendiquer autre chose qu’un “livre” mais plutôt : une nouvelle façon de raconter des histoires.

Dans Léonard et Compagnie l’enfant aura aussi la possibilité de customiser son héros et de l’imprimer afin d’avoir un paper toy à son image et continuer l’histoire hors écran.

De plus nous avons pour objectif de faire des récits pour adolescent et pensons que les applications sont un format qui les intéressera plus.

 

6 – Quel est votre modèle économique ?

Nous serons sur le Google Play et l’Apple Store. Nous allons aussi créer un espace de vente directe sur notre site internet afin de ne pas perdre les 30% de commissions des stores. Nous espérons aussi vendre en librairie avec des “cartes postales”.

Nous avons aussi pour objectif de faire des ateliers en bibliothèque et en école (une session prévue en 2017).

Enfin nous cherchons à créer des partenariats avec des éditeurs papiers, afin d’adapter leur livre en numérique et de voir nos titres sortir en papier (afin de créer des histoires transmédia).

Nous faisons aussi des prestations éditoriales pour d’autres startups.

 

7 – Présentation de l’équipe

Nous sommes deux dans l’équipe.

À l’origine du projet : Betty Bouteiller. j’ai fait un mémoire intitulé “la narration interactive, un atout pour l’album numérique jeunesse”. Passionnée par les histoires et le numérique, j’ai eu envie de me lancer dans la grande aventure.

La rencontre avec Jonathan Helme s’est vite transformée en évidence. Passionné de transmédia et de la pluridisciplinarité, il était conquis par le projet.

Nous sommes tous les deux concepteurs multimédia avec chacun une spécialité. Je connais le monde de l’édition et du graphisme, Jonathan, lui, est développeur.

 

8 – Quels sont vos besoins actuels ?

Outre les besoins financiers, car notre premier livre n’est pas encore sorti, nous avons besoin de visibilité. Nous ne sommes pas encore connus du grand public et c’est essentiel pour nous.

Si nous arrivons à devenir une référence pour les parents, professeurs des écoles, les enfants et les adolescents, alors nous atteindrons notre cible à chaque nouvelle application.

Nous souhaitons aussi nous faire connaître des éditeurs papiers, afin de pouvoir leur proposer nos services.