3 questions à Véronique Bensemhoun

3 questions à Véronique Bensemhoun

3 questions à Véronique Bensemhoun

Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?
Je m’appelle Véronique Bensemhoun, j’ai 45 ans.
De formation économique et financière (école de commerce), et une première expérience professionnelle dans la finance, dans une société de la grande distribution. j’ai rejoint  le siège d’OSEO, à l’époque l’Anvar, comme analyste financier, puis la direction régionale Ile-de-France,  C’est là que j’ai effectué une grande partie de mon parcours, travaillant sur des typologies de projets (création d’entreprises et PME), des domaines techniques (les NTIC) et sur des territoires différents.
Depuis 2 ans, je travaille à Maisons – Alfort, dans le pôle « jeunes entreprises innovantes et transfert de technologie » de la direction de l’Innovation. J’assure la coordination à OSEO du Concours national de la création d’entreprise de technologies innovantes, qui est piloté par le Ministère de la Recherche.

Que penses-tu pouvoir apporter aux startups sélectionnées ?
Avant tout, une approche globale autour d’un projet technique.La création et le développement d’une jeune entreprise nécessite une maîtrise de nombreux aspects qu’ils soient  technique, humain, financier, commercial  et organisationnel.C’est évidemment difficile à assurer notamment en création, lorsque le créateur n’a pas encore d’équipe autour de lui.
Après avoir suivi un certain nombre de créations d’entreprise, cette expérience sur le terrain m’a permis de développer une forme « d’ingénierie » de la création, sous forme de conseils opérationnels et pragmatiques que je pourrais apporter aux jeunes et moins jeunes sociétés.

Si tu devais donner 3 conseils aux startups françaises, quels seraient-ils ?
- d’abord, bien savoir s’entourer des compétences qui manquent au créateur, notamment sur le plan commercial..
– rédiger un plan d’entreprise détaillé intégrant un plan prévisionnel de trésorerie et un chiffrage réaliste des besoins.
– ne pas hésiter à se faire aider. De nombreux réseaux d’accompagnement, ainsi que les incubateurs peuvent apporter des conseils précieux et un réseau de contacts.

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