2012
3 questions à Laurent Chiozzotto (Business Coach & Expert @ Scientipole Initiative)
Pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?
Laurent Chiozzotto, j’ai 50 ans et plus de vingt ans d’expérience de la vente et du marketing de solutions informatiques chez des éditeurs de logiciels comme Oracle et des constructeurs informatiques comme Sun Microsystems. Justement, chez Sun, je m’occupais d’un programme de soutien aux startups, le Sun Startup Essentials. C’est à cette occasion que j’ai rencontré Jeff et que nous avons lancé ensemble la Startup Academy en 2008. Aujourd’hui, je suis consultant indépendant et je continue à accompagner des entrepreneurs du web dans le développement de leur société.
Que penses-tu pouvoir apporter aux startups sélectionnées ?
Concrètement, je peux apporter plusieurs formes d’accompagnement aux entrepreneurs de la Startup Academy. D’abord mon expérience marketing et commerciale dans le secteur de la high-tech. Même dans le domaine du web, les lois fondamentales du marché continuent de fonctionner ! Ensuite, un regard extérieur qui permet aux porteurs de projets de sortir la tête du guidon et d’identifier des opportunités qu’ils ne peuvent pas voir parce qu’ils sont enfermés dans leurs schémas de pensée habituels. Enfin des outils de travail en groupe qui vont permettre d’améliorer considérablement la créativité et l’efficacité des équipes.
Si tu devais donner 3 conseils aux startups françaises, quels seraient-ils ?
Conseil n°1 : ne restez pas tous seuls dans votre coin ! Construisez votre écosystème pour enrichir votre offre et trouver des relais qui vont vous donner accès à des débouchés plus vastes pour votre produit ou votre service. Regardez ce qu’ont fait Apple ou Google dans le mobile ou Facebook dans les réseaux sociaux. L’union fait la force !
Conseil n°2 : pensez international le plus vite possible. Si vous voulez vraiment décoller, vous devrez vous développer à l’étranger. Le plus tôt sera le mieux.
Conseil n°3 : il découle du n°2 : apprenez l’anglais… Vraiment ! La première barrière à surmonter pour réussir commercialement à l’étranger est de maîtriser la langue des affaires. Or je rencontre encore beaucoup trop d’entrepreneurs aujourd’hui qui ne maîtrisent pas l’anglais. Ils ne sont pas capables de mener une conversation business, et ça, c’est rédhibitoire pour accéder aux marchés anglo-saxons en général et au marché US en particulier.
Articles complémentaires :
- 3 questions à Mickaël Réault ( Fondateur @ SINDUP et NEXTSEND / Co-Fondateur @ HEGYD, VIADUC et 1789.fr)
- 3 questions à Christophe Camborde (co-fondateur en 2005 la societe Steek, co-fondateur de ArtDB)
- 3 questions à Laurent Chiozzotto
- 3 questions à Pierre Breese (CEO @ Bredema / Mandataire européen Brevets, marques et Modèles @ Cour d’appel de Paris / Blogueur @ Chroniques de la propriété intellectuelle)
- 3 questions à Thierry Derouet (Directeur des rédactions grand public du Groupe01 pour plusieurs sites Internet (01net.com, 01men.com) et magazines (Micro Hebdo, L’Ordinateur Individuel SVM, SVM Mac)
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