3 questions à Olivier Ezratty

Bonjour Olivier, pourrais-tu te présenter en quelques lignes ?

Olivier Ezratty, 47 ans, conseil en stratégies de l’innovation freelance, une activité variée dans l’écosystème de l’innovation numérique. Elle recouvre l’accompagnement de startups dans leurs stratégies produit et marketing, la veille technologique et le conseil pour de grandes entreprises, ainsi qu’une activité d’enseignement. Je suis également blog-auteur (« Opinions Libres ») dans un style favorisant le partage de savoirs et expériences, au travers d’articles assez denses et de e-publications régulièrement mises à jour comme le « Guide sur l’accompagnement des startups en France ». Avant ? 15 ans de « Marketing MBA » chez Microsoft France, notamment comme Directeur Marketing et Directeur des relations développeurs. Et aussi 5 ans chez Sogitec (filiale de Dassault Aviation) comme développeur et chef de projet logiciel. Au passage, passionné de divers domaines dont la photo et la télévision numériques.

Que penses-tu pouvoir apporter aux startups sélectionnées ?

Un regard critique et constructif sur l’équilibre du projet, de l’équipe, de la valeur utilisateur de la solution, de la construction de son écosystème et des modèles économiques envisagés. Egalement, quelques conseils sur le cycle de financement du projet.

Si tu devais donner 3 conseils aux startups françaises, quels seraient-ils ?

L’équipe : commencer par créer un noyau solide et avec les bonnes complémentarités, tout en ayant un leadership identifié du dirigeant. Bien s’entourer au-delà (business angels, advisory board, etc).

La qualité : à tous points de vue, être pro sur le bout des doigts : dans la création du business plan, des supports, du produit/service, de la relation client, de la communication.

L’international : y penser dès le départ car dans le numérique, rares sont les succès ont fructifié uniquement sur le marché français ou même francophone. Penser surtout à mettre rapidement un (gros, voire les deux) pieds aux USA pour se confronter au plus grand marché mondial et à l’environnement concurrentiel le plus exigeant. Qui peut le plus pourra le moins !