Participation de la société Faascape – Fonctionnalités à la demande en cloud computing

Site Web : http://www.faascape.com

Quel problème essayez-vous de résoudre?
Il existe un besoin réel de développement informatique moins cher, plus rapide et plus simple. Notre société de l’information, avec le web2.0, l’explosion de la mobilité, etc… exige de plus en plus de développements, de plus en plus facilement accessibles. En même temps, la crise est là, et les financements des projets, grands ou petits, sont difficiles…Sans oublier la contrainte environnementale, qui oblige à traquer les gaspillages de ressources dans le domaine IT aussi.

Quelle est votre solution? Nous proposons un catalogue de fonctionnalités ou web-services libres (API et Widgets) hébergées en mode « Cloud » via notre plate-forme faascape.com et facturées à l’usage. Nous sommes une place de marché Web2.0. Des développeurs proposent des fonctionnalités et sont rémunérés en proportion des revenus générés (33%). Mais d’autres entreprises, notamment dans la filière web, peuvent choisir de mutualiser ainsi des développements, en les mettant à disposition sous forme de web services. Ils seront donc rémunérés à hauteur de 33% du CA qu’ils apporteront à la plate-forme.

Quels sont vos concurrents?
Il n’existe pas d’équivalent exact de ce que nous faisons. Néanmoins Faascape fait partie du grand mouvement du « web-développement » permis par le Cloud et bien sûr le SAAS. On pense par exemple à Google app engine.

Quelles différences par rapport aux autres solutions?
Nous sommes Open Source, mais nous proposons un modèle rémunérateur pour les développeurs.
Il ne s’agit pas de SaaS à proprement parler mais de FaaS (feature as a service). Nous ne proposons pas de grandes applications packagées, avec un abonnement, mais de petites fonctionnalités qui seront agrégées par nos clients en mode mash-up.

Quel modèle économique?
Un tiers du CA de la plate-forme est destiné aux développeurs et aux entreprises qui financent les développements. Nous nous rémunérons sur les deux tiers restant (mais cela comprend les frais techniques, le marketing, le commercial et la communication).
Le modèle économique se veut assez coopératif et conserve la culture communautaire du Libre. Néanmoins, chacun y retrouve son intérêt dans un éco-systèmes équitable.
Nous pensons être rentable en 2 ou 3 ans. Le défi est de faire croître le plus rapidement possible le catalogue.

Présentation de l’équipe
Les trois associés sont Xavier Milliard (ingénieur et auteur du concept de FaaS), Roland Barbecot (Directeur administratif et financier) et moi même, Pierre de La Coste, directeur du développement. Nous avons tous les trois une expérience professionnelle diverse et longue. Je vous propose de nous retrouver sur Viadeo!
Par ailleurs, Faascape s’appuie sur les équipes techniques d’Argia, une SSII Open source « classique », qui existe depuis plus de dix ans, forte de de 15 développeurs.

Quels sont vos besoins actuels ?
Nous avons d’abord besoin de clients…il s’agit d’enrichir rapidement le catalogue avec des entreprises, notamment de la filière web (web-agencies, création et contenus numérique, agence com orientées internet ou mobilité…) qui sont intéressées par des web-services simples, rapides à mettre en place et très économiques.
Nous avons donc surtout besoin de marketing et de visibilité et d’investisseurs pour financer ce besoin.

Interview réalisée par Jean Michel Billaut